Mandat d’arrêt prolongé pour Grégory Lenoci, non-lieu demandé pour son voisin.
Le 24 juillet dernier, Marc P., déjà condamné avec sursis en 2020 pour des attouchements sur un jeune enfant, s’était présenté au domicile de Grégory Lenoci, qui l’a alors agressé avant de prendre la fuite. La chambre du conseil sera amenée à examiner à nouveau le dossier le 5 février, sauf si les parties demandent des devoirs complémentaires.
Le 24 juillet dernier, Marc P., déjà condamné avec sursis en 2020 pour des attouchements sur un jeune enfant, s’était rendu au domicile de Grégory Lenoci, à Jambes. Ce dernier l’a alors agressé violemment avant de prendre la fuite. La victime avait été retrouvée inconsciente au domicile du suspect.
Dans une vidéo diffusée lors des faits, Grégory Lenoci a justifié son geste en affirmant que Marc P. aurait abusé sexuellement de son beau-fils, âgé de six ans. Une plainte a été déposée, mais les autorités judiciaires ne l’auraient pas traitée de manière appropriée et en urgence.
Incarcéré depuis cet incident, Grégory Lenoci a vu sa détention préventive prolongée à plusieurs reprises. Il devra cette fois-ci passer un minimum de deux mois en prison.
La plainte déposée par Lenoci contre Marc P. pourrait, selon le parquet namurois, aboutir à un non-lieu « faute d’éléments à charge suffisants ». En revanche, un renvoi est requis pour d’autres accusations.
La chambre du conseil devra réexaminer le dossier le 5 février, sauf si les parties demandent des actes d’instruction complémentaires. Les avocats de Grégory Lenoci se sont dits stupéfaits par le non-lieu requis par le parquet namurois. Selon eux, le beau-fils du quadragénaire n’aurait pas réussi à décrire à la police ce qu’il a réellement vécu avec son voisin. De nombreux devoirs d’enquête doivent donc encore être réalisés, et ils réclament « une véritable enquête ».

