Malaise ce mardi en commission sur un sujet brûlant: l’opposition fulmine contre une façon de faire de l’Arizona
Le conflit israélo-palestinien suscite manifestement le malaise dans la coalition Arizona. Les partis de la majorité ont préféré la politique de la chaise vide mardi en commission des Relations extérieures qui avait, à son ordre du jour, des propositions relatives à ce dossier, notamment en vue de reconnaître l’Etat palestinien.
- Publié le 29-04-2025 à 15h23
- Mis à jour le 29-04-2025 à 15h28

A 14h15, à l’ouverture de la séance, la N-VA, le MR, les Engagés, Vooruit et le CD&V brillaient par leur absence. Même la présidente, Els Van Hoof (CD&V), manquait à l’appel. Le député Christophe Lacroix (PS) qui a repris la présidence pour la circonstance, a constaté l’absence de quorum et dû se résoudre à suspendre les travaux.
Trois textes étaient inscrits à l’agenda, émanant des écologistes, du PS et du PTB et demandant des sanctions, la reconnaissance et, dans le cas des communistes, un embargo contre Israël.
Des dissensions étaient déjà apparues il y a peu au sein du gouvernement sur l’exécution éventuelle du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sur les autres sujets, les cinq partis ne sont pas non plus sur la même longueur d’ondes. A la fin de la semaine passée, le président du CD&V, Sammy Mahdi, a estimé que la Belgique devait s’inscrire dans l’initiative française visant la reconnaissance de la Palestine. Or, la N-VA et plus encore le MR n’y sont pas favorables.
Kjell Vander Elst (Open Vld), Nabil Boukili (PTB), Hugues Bayet (PS), Rajae Maouane et Staf Aerts (Ecolo-Groen) ont dénoncé cette façon de faire de la majorité qui, de ce fait, empêche le débat au parlement.