L’examen du budget wallon 2025 bouclé en commission du parlement régional: « Un budget courageux et responsable »
L’examen du projet de décret portant sur le budget wallon pour l’année 2025 a été bouclé dans la nuit de mardi à mercredi en commission du parlement régional. Sans surprise, le texte devrait être voté, majorité contre opposition, vendredi avant de revenir sur la table de la plénière le 18 décembre.
- Publié le 04-12-2024 à 07h01
- Mis à jour le 04-12-2024 à 07h02
Lors de la reprise des débats à l’issue du vote sur le décret consacré aux droits d’enregistrement et de donation, ce sont les groupes de la majorité qui ont pris la parole, louant « un budget courageux et responsable ».
« Ce gouvernement prend ses responsabilités en présentant un budget sérieux. Ce gouvernement a le courage de changer de paradigme par rapport à l’argent public, il arrête une trajectoire budgétaire tout en continuant à investir dans des domaines tels que la santé, la gestion de crise et les infrastructures routières tout en ayant un bol d’oxygène par rapport à la pression fiscale », a dit le chef de file des Engagés au parlement wallon, Jean-Paul Bastin.
« C’est un budget particulièrement courageux, responsable et transparent, composé de choix assumés et résultant d’efforts conséquents, dont ceux réalisés par notre parlement », a enchaîné Philippe Dodrimont pour le MR.
Plus tôt dans la journée, l’opposition avait quant à elle redit tout le mal qu’elle pense du budget présenté par le gouvernement MR-Engagés. « A la lecture des documents, et à l’écoute de votre présentation, les craintes que nous exprimions en juillet dernier sont toujours là, intactes. Elles sont même renforcées. Et le brouillard qui devait se lever reste épais », avait notamment déploré la cheffe de groupe socialiste, Christie Morreale.
« Le brouillard se lève en partie pour 2025 mais le ciel s’obscurcit et nos inquiétudes trouvent leur pleine concrétisation, voire pire », avait renchéri le chef de file d’Ecolo, Stéphane Hazée.
Quant au PTB, il avait une nouvelle fois condamné « les mensonges » de la majorité « qui va obliger les autres niveaux de pouvoir à lever des taxes pour elle » et avait dénoncé la « stratégie de la peur » mise en place par le gouvernement.