Les vendeurs de sapins ne veulent pas subir 2000 euros de perte.
John Renier a constaté que des arbres ont été coupés à 50 cm du sol dans sa parcelle de 6000 sapins, où il a déjà perdu 6 arbres cette année après 27 l’an passé. Benjamin Gosse, un autre producteur à Bièvre, vend près de 10.000 arbres chaque année et a mentionné qu’il n’avait « jamais entendu parler de système organisé » pour les vols de sapins.
Des arbres abattus, parfois à 50 cm du sol, comme s’ils avaient été sciés, et emportés… C’est le constat fait par John Renier sur sa parcelle de 6000 sapins. Ces sapins, « c’est un travail de 15 ans, fait avec cœur », souligne-t-il.
C’est la deuxième année consécutive qu’il subit des vols de sapins : 27 l’an passé, et déjà 6 cette année. Avec des arbres de cette taille, la perte est significative. « On est pour le moment à plus ou moins 2000 euros de pertes, mais la saison n’est pas finie », redoute-t-il. Cette année, il n’a d’autre choix que d’organiser des rondes.
Quant à un autre producteur à Bièvre, Benjamin Gosse, il vend près de 10 000 arbres chaque année. Pour lui, les vols de sapins pendant la période de Noël ne constituent pas une nouveauté. « Je n’ai jamais entendu parler de système organisé. Souvent, ce sont des gens qui viennent avec une petite camionnette chercher 5-6 sapins », observe-t-il.
Pour faire face à ce problème, il a installé des barrières à certains endroits et des caméras. Cependant, pour éviter tout vol, il faudrait investir beaucoup d’argent, ce qui aurait un impact sur les coûts, donc sur le prix des sapins.

