Les employeurs des arts de la scène redoutent des coupes budgétaires.
La Fédération des employeurs des arts de la scène (FEAS) s’inquiète mercredi quant aux équilibres financiers des opérateurs culturels, en raison des coupes budgétaires provenant des différents niveaux de pouvoir. Elle a énuméré mercredi les coupes provenant du fédéral, de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), des Régions, des villes ou de communes, incluant la suppression de l’indexation des subventions pluriannuelles en arts de la scène pour 2026.
La Fédération des employeurs des arts de la scène (FEAS) a exprimé mercredi son inquiétude concernant la santé financière des opérateurs culturels, alors que des réductions budgétaires s’accumulent de la part de divers niveaux de pouvoir. « Les effets domino sont désastreux et anxiogènes, l’absence de prévisibilité étant aussi un facteur aggravant », met-elle en garde.
La FEAS a détaillé mercredi les coupes budgétaires provenant tant du gouvernement fédéral que de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), des Régions, ainsi que des villes et communes. Elle a notamment mentionné l’annulation de l’indexation des subventions pluriannuelles en arts de la scène pour 2026, la suppression des aides « premier emploi » de la FWB (anciennement appelées régime « Rosetta »), ainsi que l’augmentation des taux de TVA sur la billetterie et d’autres frais généraux touchant les opérateurs, comme le catering.
Suppression de subventions
La Fédération déplore également le resserrement des aides à l’emploi (dispositif APE) de la part de la Région wallonne, qui limite les engagements d’emploi artistique, ainsi que la réduction ou l’élimination de subventions ou de services par les Villes et Communes, notamment à Mons, Liège et Charleroi (dans le cadre du plan Oxygène) ou à Bruxelles.
« Derrière les projecteurs, c’est tout un tissu humain et institutionnel qui vacille face aux diverses coupes budgétaires, mettant en péril un écosystème patiemment construit avec les différents niveaux de pouvoir pour garantir à toutes et tous un accès à la culture », s’inquiète la FEAS.

