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Plus d’un demi‑million de salariés verront leurs salaires augmenter de 2,21 % au 1er janvier 2026, rapportent SD Worx et Acerta. Il s’agit de la quatrième augmentation la plus élevée sur les douze dernières années, bien qu’inférieure aux 3,58 % accordés en janvier 2025.

SD Worx, prestataire international de services RH, calcule ce chiffre sur la base du taux d’inflation de fin décembre, publié par Statbel.

L’indexation concerne principalement les travailleurs de la commission paritaire (CP) 200. Soit, plus de 500 000 employés répartis dans une trentaine de secteurs : commerce automobile, béton, bâtiment, centres d’appels, consultance, graphisme, garages, commerce de gros, agences de publicité et de voyage, bureaux d’études, intérimaires et sociétés informatiques.

SD Worx précise que l’indexation dite « des centimes » (limitée aux salaires bruts supérieurs à 4 000 euros) ne sera pas appliquée en janvier prochain, le gouvernement finalisant encore ses modalités.

La Thaïlande et le Cambodge ont convenu samedi d’un cessez-le-feu « immédiat » dans leur conflit frontalier qui a fait en trois semaines au moins 47 morts et près d’un million de déplacés, « heureux » de cette annonce tout en restant prudents.

Une déclaration conjointe annonce l’entrée en vigueur de la trêve à 05h00 GMT et indique que « les deux parties conviennent de permettre aux civils résidant dans les zones frontalières affectées de rentrer chez eux, dans les plus brefs délais, sans obstruction et en toute sécurité et dignité« .

Signé par les ministres de la Défense des deux pays, le texte évoque par ailleurs le gel des positions militaires, le déminage des zones frontalières, une coopération policière pour lutter contre la cybercriminalité et la libération par Bangkok de 18 soldats cambodgiens après 72 heures de cessez-le-feu effectif.

Un premier épisode d’affrontements en juillet avait déjà fait 43 morts en cinq jours, avant qu’une trêve ne soit conclue, grâce notamment à l’intervention de Donald Trump. Un accord de cessez-le-feu avait été signé dans un deuxième temps, le 26 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain, mais il avait été suspendu quelques semaines plus tard par la Thaïlande, après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l’explosion d’une mine à la frontière.

Sous des tonnelles dressées sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles, le Banquet de la Street a rassemblé ce mercredi des personnes avec ou sans chez-soi, autour de longues tables décorées, protégées du froid et réchauffées par quelques braseros. Chocolat chaud, soupe et plats préparés par les Gastrosophes ont été servis dans une ambiance conviviale, ponctuée par un petit orchestre venu accompagner le repas.

Organisé pour la cinquième année consécutive par DoucheFLUX et les Gastrosophes, l’événement se voulait gratuit et ouvert à toutes et tous, « avec ou sans papiers, d’ici ou d’ailleurs ». En cette veille de Noël, des bénéficiaires d’associations partenaires, des riverains et des passants se sont attablés côte à côte pour partager un moment festif.

Au-delà du repas, le banquet a aussi pris une dimension symbolique. Les organisateurs ont rappelé les inquiétudes du secteur associatif bruxellois, dans un contexte marqué par l’absence prolongée de gouvernement régional et par les discours d’austérité. « Derrière l’immobilisme politique, ce sont les lieux d’accueil, les équipes et surtout les publics précarisés qui sont fragilisés« , a souligné le directeur de DoucheFLUX, Benjamin Brooke.

Les associations ont réaffirmé que des solutions existent, évoquant notamment un « masterplan » de sortie du sans-chez-soi élaboré collectivement par le secteur. Elles appellent les responsables politiques bruxellois à assumer leurs responsabilités afin de garantir la pérennité des missions essentielles d’aide aux personnes sans abri.