Le théâtre de marionnettes bruxellois pourrait ne pas être inscrit au patrimoine Unesco.
La Région de Bruxelles-Capitale a déposé une demande en mars 2024 afin que les traditions du théâtre de marionnettes à fils ou à tringles et du tapis de fleurs de la Grand-Place soient reconnues comme patrimoine immatériel officiel de l’Unesco. Cette demande a été déposée en collaboration avec l’Espagne, l’Italie, Malte et le Mexique, mais n’a pas été retenue dans la liste restreinte.
La Région de Bruxelles-Capitale a soumis une demande en mars 2024 pour que les traditions du théâtre de marionnettes à fils ou à tringles ainsi que du tapis de fleurs de la Grand-Place soient reconnues comme patrimoine immatériel de l’Unesco. Cette demande a été faite en collaboration avec l’Espagne, l’Italie, Malte et le Mexique, mais n’a pas été sélectionnée dans la liste restreinte, contrairement au théâtre de marionnettes qui a été retenu avec 70 autres candidatures pour passer à l’étape suivante.
La tradition est toujours vivante grâce au Théâtre royal de Toone, qui propose quatre représentations par semaine. En 2024, le théâtre a également reçu le Label du patrimoine européen, distinction dont seuls quatre autres lieux en Belgique peuvent se prévaloir. La tradition des marionnettes à tringle était très répandue à Bruxelles au 19e siècle, mais au fil du temps, la plupart des troupes de théâtre ont disparu. Aujourd’hui, le Théâtre de Toone est la seule institution encore active.
Historiquement, cette tradition trouve ses racines dans une ancienne pratique populaire, issue du théâtre forain itinérant à la Renaissance. En élevant ce théâtre au rang de patrimoine mondial, le gouvernement bruxellois souhaite préserver cette tradition séculaire.
Un comité composé de représentants des 24 États membres se réunira pour examiner les candidatures du 9 au 11 décembre, et une décision devrait être annoncée à ce sujet concernant la candidature bruxelloise.

