Le Septem de Saint-Ghislain : contrat programme de deux ans.
À Saint‑Ghislain, le Septem est en danger en raison d’un déficit cumulé de 500.000 euros, ce qui a poussé la direction à introduire une demande de réorganisation judiciaire. La ministre Elisabeth Degryse a validé le contrat programme pour les saisons 2025 et 2026, à titre probatoire et sous conditions, notamment celle de l’homologation de la procédure judiciaire par le tribunal de l’entreprise.
À Saint-Ghislain, l’avenir du Centre Culturel, le Septem, est menacé depuis plusieurs mois. La situation est grave : un déficit cumulé de 500.000 euros a conduit la direction à demander une réorganisation judiciaire, une étape indispensable pour assurer la survie de l’établissement. Cependant, la pérennité du Septem repose principalement sur son financement.
La Fédération Wallonie-Bruxelles allait-elle approuver le contrat programme 2025-2029 en raison de ce déficit ? De son côté, la commune a toujours affirmé qu’elle ne pouvait rien entreprendre sans une décision de la ministre Elisabeth Degryse. L’équation dépendait donc de deux décisions cruciales et interdépendantes : d’une part, l’obtention du contrat programme 2025-2029, accordé par la Fédération Wallonie-Bruxelles et conditionné à la viabilité financière du projet, et d’autre part, la décision du tribunal de l’entreprise dans le cadre de la procédure de réorganisation judiciaire.
Une décision probatoire a été annoncée : le Septem a deux ans pour faire ses preuves. La ministre a pris sa décision ce vendredi 28 novembre : Elisabeth Degryse redonne espoir aux employés du centre culturel menacé de fermeture. Elle approuve le contrat programme pour les saisons 2025 et 2026, à titre probatoire et sous conditions, notamment celle de l’homologation de la procédure judiciaire par le tribunal de l’entreprise. L’homologation du contrat programme est également soumise à d’autres conditions financières, qui seront détaillées dans un arrêté ministériel.
Sans cette décision, le centre culturel aurait tout simplement été contraint de fermer ses portes.
Les enjeux sont désormais entre les mains de la Ville de Saint-Ghislain, qui doit fournir un financement équivalent, en plus de l’aide exceptionnelle annoncée. Ils dépendent également du tribunal de l’entreprise, qui doit approuver la procédure de réorganisation judiciaire permettant au Septem de retrouver une trajectoire viable.
Depuis le licenciement de l’ancien directeur Mauro Del Borello l’an dernier, le personnel a maintenu les activités et assuré la continuité des projets pour conserver le centre culturel de Saint-Ghislain dans une situation viable, malgré un bilan financier alarmant.

