Belgique

Le Parlement algérien adopte une loi contre la colonisation française.

Les députés ont applaudi le texte qui fait porter à l’État français « la responsabilité juridique de son passé colonial en Algérie et des tragédies qu’il a engendrées ». Le journaliste sportif Christophe Gleizes est quant à lui toujours emprisonné en Algérie où il a été condamné à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme ».


Les députés ont salué un texte qui attribue à l’État français « la responsabilité juridique de son passé colonial en Algérie et des tragédies qu’il a engendrées« . Ce texte dresse la liste des « crimes de la colonisation française« , considérés comme imprescriptibles : « essais nucléaires« , « exécutions extrajudiciaires« , « pratique de la torture physique et psychologique » à grande échelle et « pillage systématique des richesses« .

Les relations entre Paris et Alger se sont détériorées, atteignant un point critique plus tôt cette année, lorsque les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs et expulsé des diplomates de manière réciproque.

Cette période de tensions a également été marquée par l’arrestation de plusieurs journalistes, dont l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et le journaliste sportif Christophe Gleizes.

M. Sansal, qui a été gracié par le président algérien et libéré, faisait face à des accusations d' »atteinte à l’unité nationale » suite à des propos tenus en octobre 2024 dans le média français d’extrême droite Frontières. Il avait déclaré que l’Algérie avait hérité, pendant la colonisation française, de régions comme Oran et Mascara, qui, selon lui, appartenaient auparavant au Maroc. Son incarcération avait exacerbé les tensions entre Paris et Alger, tensions qui avaient débuté en juillet 2024 lorsque la France a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Pour sa part, le journaliste sportif Christophe Gleizes demeure incarcéré en Algérie, ayant été condamné à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme« .