Belgique

Le fondateur du chatbot Eliza réagit à notre enquête sur le suicide d’un jeune Belge

« Sans ces conversations avec le chatbot Eliza, mon mari serait toujours là »

La Libre a pris contact avec le fondateur de la plateforme en cause. Interpellé sur les faits, il nous a répondu ceci : “Oui, j’en ai entendu parler. L’équipe travaille aujourd’hui à l’amélioration de la sécurité de l’IA”. Et ce CEO, basé dans la Silicon Valley, d’ajouter : “Nous avons plus d’un million d’utilisateurs. Il est donc essentiel que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour les protéger”. Le fondateur nous a aussi transmis le screenshot sur lequel on peut lire l’avertissement : “Si vous avez des pensées suicidaires, n’hésitez pas à demander de l’aide”, avec renvoi vers un site de prévention du suicide. Depuis quand cette mention a-t-elle été introduite ? On l’ignore. En tout cas, elle ne l’était pas lorsque Pierre échangeait avec Eliza.

”L’IA peut être très complexe, conclut-il. Bien plus complexe que quelque chose de mécanique comme une voiture. Dans le cas présent, la machine a connu un problème. Mes ingénieurs travaillent en ce moment même à sa réparation”. Glaçant.