Belgique

Le collectif belge Free Congo s’oppose à l’accord de paix USA-RDC-Rwanda.

L’accord dénoncé a été négocié par les États-Unis et soutenu par le Qatar, mais sa signature n’a pas débouché sur une paix durable sur le terrain, les violences étant toujours en cours en RDC, avec notamment la prise d’Uvira par les rebelles du M23 la semaine passée. Selon Brenda Odimba de Free Congo, l’accord signé est plutôt d’ordre économique et commercial entre la RDC, le Rwanda et les États-Unis sur l’exploitation des richesses du sol de l’est du Congo.


L’accord dénoncé a été négocié par les États-Unis et soutenu par le Qatar. Cependant, sa signature n’a pas conduit à une paix durable sur le terrain, les violences continuant en République Démocratique du Congo (RDC), notamment avec la prise d’Uvira, à l’est, par les rebelles du M23 la semaine dernière.

Les troupes du M23 se sont toutefois rapidement retirées de la ville « à la demande du médiateur états-unien », selon le groupe rebelle.

La communauté congolaise en Belgique craint que cet accord de paix n’apporte pas de réelles améliorations pour les Congolais, qui ne verront aucune amélioration de leur niveau de vie, malgré la richesse en minerais et en matières premières de leur pays. Selon Brenda Odimba de Free Congo, l’accord signé est davantage de nature économique et commerciale entre la RDC, le Rwanda et les États-Unis concernant l’exploitation des ressources de l’est du Congo.

« Cette balkanisation (morcellement politique d’un État, NDLR), ce sont les Belges qui l’ont commencée à l’époque du meurtre de (l’ancien Premier ministre congolais, NDLR) Patrice Lumumba », a déclaré Brenda Odimba devant l’ambassade américaine à Bruxelles. « Jusqu’à aujourd’hui, il n’est question que des matières premières présentes dans le sol congolais. Cet ‘accord de paix’ n’est pas un véritable accord de paix, mais un accord commercial impérialiste et néocolonial », a-t-elle ajouté.