Le 87e prix Albert Londres attribué à Julie Brafman de Libération
Le prix du livre a été attribué à la Franco-Russe Elena Volochine pour « Propagande, l’arme de guerre de Poutine » (éd. Autrement) et celui de la télévision à Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour « Le syndrome de la Havane », série documentaire de Canal +. Une médaille d’honneur a été décernée aux journalistes palestiniens dans la bande de Gaza pour récompenser « le travail essentiel de tous les reporters présents sur le terrain ».
Outre le prix de la presse écrite, le prix du livre a été décerné à la Franco-Russe Elena Volochine pour « Propagande, l’arme de guerre de Poutine » (éd. Autrement). Le prix de la télévision a été attribué à Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour « Le syndrome de la Havane », une série documentaire de Canal + ayant des airs de film d’espionnage.
Couronnée dans la catégorie phare, presse écrite, Julie Brafman a exprimé sa « très grande joie » que ce prix « mette en lumière » l’exercice spécifique des comptes rendus de procès. « La chronique judiciaire est un endroit merveilleux du journalisme », permettant de raconter « des histoires humaines », a-t-elle déclaré à l’AFP.
Elle a été récompensée pour ses articles portants sur deux procès très médiatisés : celui du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec et celui des braqueurs de la star américaine Kim Kardashian.
Une médaille d’honneur a également été remise aux journalistes palestiniens dans la bande de Gaza, représentés à la cérémonie par Adel Zaanoun, coordinateur du bureau AFP à Gaza, afin de récompenser « le travail essentiel de tous les reporters présents sur le terrain », selon le jury. Les responsables du prix Albert Londres ont appelé à ce que la presse étrangère puisse « enfin entrer » dans le territoire palestinien. Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, ce prix est doté de 5000 euros pour chacun des lauréats, qui doivent avoir moins de 41 ans.

