Belgique

« L’ajustement budgétaire, c’est la méthode De Croo: on lance tout en l’air et on espère que, sur un malentendu, ça va retomber comme il faut »

Concernant le conclave budgétaire, François De Smet estime que les priorités du gouvernement ne sont pas au bon endroit: « Il faut une réforme fiscale, une réforme des pensions et une vraie réforme du marché du travail, mais on ne le fait pas : on commence par un ajustement budgétaire« , débute le député. « C’est la méthode Alexander De Croo: on lance tout en l’air et on espère que sur un malentendu ça va retomber comme il faut.« 

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Face à une dette qui sera en 2025 de « 10 milliards d’euros », François De Smet déclare qu’on doit « réduire les dépenses de la dette et augmenter nos recettes ».

Abordant le sujet de la réforme des pensions, le président de DéFI a un goût de trop peu : « Elle ne produit pas encore assez d’effet pour que les plus âgés soient incités à travailler un petit peu plus longtemps pour que le système soit soutenable.« 

Face au taux d’emploi nettement plus faible en Wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre, François De Smet voit un problème culturel : l’esprit d’entreprendre est trop peu présent au sud du pays, selon lui. « Des jeunes qui sortent avec ou sans diplôme ne sont pas spontanément portés vers l’emploi privé et vers la création de leur propre job (…) J’ai des collègues à la Fédération Wallonie-Bruxelles qui travaillent sur l’esprit d’entreprendre à l’école. Même chez nous à l’école, les petits Bruxellois ne s’imaginent pas entreprendre.« 

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Ensuite, revenant sur l’état des finances belges, le député fédéral préconise un effort au risque de dépendre des partis néerlandophones : « Si les francophones, parce qu’ils gèrent moins bien ou différemment, se retrouvent à table avec des partis néerlandophones qui auront les cordons de la bourse, il y a aussi un souci communautaire. On arrive bêtement en état de demandeur.« 

Pour finir, François De Smet dénonce une injustice dans la réforme fiscale : les niches fiscales. « Les voitures de société, par exemple, représentent un avantage fiscal qui génère un système injuste.« 

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