L’administration Trump révoque les visas des soutiens à Charlie Kirk.
Les autorités américaines ont partagé des publications de ressortissants d’Argentine, d’Afrique du Sud, du Mexique, du Brésil, d’Allemagne et du Paraguay, parmi lesquels se trouve Nhlamulo Baloyi, qui a confirmé avoir perdu son visa d’affaires après avoir écrit que Kirk « ne serait pas un héros ». Plus de 6000 visas étudiants étrangers ont été révoqués depuis le début de l’année 2025, souvent pour des motifs liés à la sécurité ou au soutien présumé à des causes jugées « terroristes ».
Les autorités américaines ont diffusé des publications controversées provenant de citoyens d’Argentine, d’Afrique du Sud, du Mexique, du Brésil, d’Allemagne et du Paraguay. Parmi eux, Nhlamulo Baloyi, un Sud-Africain, a déclaré à Reuters avoir perdu son visa d’affaires après avoir affirmé que Kirk « ne serait pas un héros » et qualifié ses partisans de « déchets humains« . De son côté, le comédien brésilien Tiago Santineli a révélé à la BBC avoir perdu son visa touristique tout en défendant ses commentaires ironiques, affirmant n’avoir « aucun regret« .
Charlie Kirk, âgé de 31 ans et cofondateur de Turning Point USA, était considéré comme une figure centrale de la jeunesse pro-Trump. Son opposition virulente à la gauche américaine lui a valu de nombreuses accusations de racisme et de discours haineux.
Plus de 6000 visas révoqués depuis le début de l’année 2025
L’annonce des annulations de visa a eu lieu le même jour où Donald Trump a attribué à titre posthume la Médaille présidentielle de la liberté à Charlie Kirk, le qualifiant de « martyr« . Le président a accusé les « radicaux d’extrême gauche » d’avoir alimenté la haine ayant conduit à son assassinat.
Cette décision s’inscrit dans une politique migratoire renforcée : plus de 6000 visas d’étudiants étrangers ont été révoqués depuis le début de l’année, souvent pour des raisons liées à la sécurité ou à un soutien présumé à des causes jugées « terroristes« . Les critiques affirment qu’il s’agit d’une instrumentalisation politique de la liberté d’expression, sous prétexte de sécurité nationale.

