La stratégie wallonne de lutte contre la pauvreté validée.
Le gouvernement wallon a adopté sa stratégie de lutte contre la pauvreté pour la période 2025-2029, après adoption de ce point en levée de délibéré. Selon la note au gouvernement, un quart des Wallons (24 %) est exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.
Le gouvernement wallon a validé sa stratégie de lutte contre la pauvreté pour la période 2025-2029, issue de plusieurs mois de travail qui ont débuté par un diagnostic approfondi, suivi de groupes de travail thématiques abordant les différentes dimensions de la pauvreté, allant du logement à la santé, en passant par l’accès aux droits. Cette annonce a été faite mercredi, après l’adoption de ce point lors d’une levée de délibéré.
Le point crucial de cette stratégie réside dans sa transversalité et sa cohérence : chaque mesure devra tenir compte des autres politiques publiques.
D’après la note au gouvernement qui a servi de fondement à la décision, un quart des Wallons (24 %) est exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. Parmi les groupes particulièrement vulnérables, figurent les personnes au chômage, les familles monoparentales, ainsi que les personnes isolées ou d’origine étrangère, entre autres.
Cinq domaines identifiés
Le diagnostic a mis en avant cinq domaines essentiels, représentant à la fois des causes structurelles et des axes d’action prioritaires : l’emploi, le logement (notamment l’énergie), la santé, l’accès aux droits (comprenant la complexité administrative et la fracture numérique) et la pauvreté infantile. Les mesures proposées sont variées, incluant certaines qualifiées de « prioritaires« . Celles-ci comprennent le développement des maisons médicales et une évaluation des effets de la politique d’allocations familiales, avec la possibilité d’une augmentation pour les ménages les plus pauvres.
Concernant l’emploi, il est par exemple suggéré de maintenir le budget des aides à l’emploi accessible aux employeurs du secteur privé, tout en le redirigeant vers ceux qui sont le plus éloignés du marché du travail.

