La Belgique ne sera pas éclairée samedi lors de la « Nuit de l’obscurité »
L’Association pour la sauvegarde du ciel et de l’environnement nocturnes (Ascen) souligne que la pollution lumineuse provient des éclairages artificiels qui nuisent à l’obscurité normale et souhaitable. Plusieurs espèces nocturnes, ainsi que le cycle naturel de plusieurs plantes et le sommeil de certaines personnes, peuvent être affectés par l’éclairage public, industriel, commercial ou résidentiel.
« On parle de pollution lumineuse lorsque les éclairages artificiels sont à ce point présents qu’ils nuisent à l’obscurité normale et souhaitable », précise dans un communiqué l’Association pour la sauvegarde du ciel et de l’environnement nocturnes (Ascen), qui organise l’événement. « Outre son effet le plus visible qu’est l’occultation des astres par des halos lumineux, cette nuisance trop méconnue perturbe gravement les espèces nocturnes. »
Insectes, papillons, chauves-souris, batraciens et oiseaux migrateurs peuvent être affectés par l’éclairage public, industriel, commercial ou résidentiel. Cela dérègle également le cycle naturel de plusieurs plantes et perturbe le sommeil de certaines personnes.
L’Ascen souligne également le coût énergétique et financier de ces éclairages utilisés « pour éclairer des parkings vides ou des monuments alors qu’il n’y a plus personne dehors ». Elle appelle à une utilisation plus raisonnée de la lumière : « éclairer ce qu’il faut, quand il faut et comme il faut. »
Les noctambules pourront découvrir la biodiversité nocturne à La Roche-en-Ardenne, observer le ciel au télescope à Ath, participer à des conférences à Namur ou à des ateliers ludiques à Charleroi, s’engager dans une chasse au trésor nocturne à Héron ou contempler des photos de la voie lactée à Braine-l’Alleud.
Toutes ces initiatives sont répertoriées sur le site internet de l’Ascen.

