Belgique

La Belgique manque (encore) l’échéance pour son plan climat, un nouveau délai envisagé

La Belgique ne pourra remettre son Plan national Energie-Climat (PNEC) à la Commission européenne le 12 mai, comme elle y était tenue, a indiqué samedi une porte-parole du ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke, confirmant une information de la VRT. En cause: un retard du côté de la Flandre, selon la porte-parole.

Jean-Luc Crucke pictured during a press conference of Brussels Airport to discuss the future development of the airport, on Friday 18 April 2025 in Zaventem. BELGA PHOTO ERIC LALMAND
La Belgique ne pourra remettre son Plan national Energie-Climat (PNEC) à la Commission européenne le 12 mai, comme elle y était tenue, a indiqué samedi une porte-parole du ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke, confirmant une information de la VRT. En cause: un retard du côté de la Flandre, selon la porte-parole.
Climat - La Belgique rate l'échéance pour son plan climat, un nouveau délai évoqué
Climat – La Belgique rate l’échéance pour son plan climat, un nouveau délai évoqué

La Belgique s’est néanmoins engagée auprès de la Commission à remettre ce plan avant les vacances d’été. La date limite du 21 juillet est évoquée. L’exécutif européen a, lui, indiqué qu’il « n’engagerait pas de poursuites judiciaires (devant la Cour de Justice de l’UE, NDLR) tant qu’un calendrier crédible serait respecté et qu’une communication transparente sur les progrès serait assurée », poursuit la porte-parole de M. Crucke (Les Engagés).

La nouvelle échéance a été « évoquée » avec la ministre flamande du Climat, Melissa Depraetere (Vooruit), qui « a confirmé que ces nouveaux délais devraient être respectés ».

Les plans nationaux définitifs devaient initialement être remis le 30 juin 2024. Ils décrivent la manière dont les États membres comptent contribuer aux objectifs climatiques et énergétiques fixés pour 2030. À cette échéance, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport aux niveaux de 1990. Pour y parvenir, la Belgique doit réduire de 47% les émissions dans des domaines comme les transports, les bâtiments et l’agriculture.

En novembre dernier, la Commission a ouvert une procédure d’infraction à l’encontre de la Belgique. En mars, l’exécutif européen avait rappelé le pays à l’ordre et lui avait donné deux mois supplémentaires pour faire ses devoirs. Cela n’aura cependant pas suffi.

« Le gouvernement fédéral est conscient de sa responsabilité et travaille de manière constructive avec les autres entités pour parvenir à un plan commun et ambitieux », assure la porte-parole du ministre Crucke.