Hongrie : Orbán menace de retirer les réserves si avoirs russes saisis.

Viktor Orbán a déclaré que rien ne garantit que personne ne touchera aux réserves hongroises si l’on estime pouvoir saisir les avoirs russes. La Belgique, soutenue par l’Italie, la Bulgarie et Malte, réclame des garanties solides et défend des solutions « moins risquées » que le recours aux actifs russes.

Viktor Orbán a déclaré à des journalistes que rien ne garantit que les réserves hongroises ne seront pas affectées si l’on envisage de saisir les avoirs russes.

Les dirigeants des 27 États membres de l’UE se réuniront à Bruxelles en fin de semaine. Au centre des discussions se trouvera le projet de prêt massif à l’Ukraine, basé sur les réserves souveraines russes gelées dans l’UE. La Belgique s’y oppose fermement et réclame des garanties solides. À Bruxelles se trouve le dépositaire Euroclear, qui gère la majeure partie des réserves souveraines russes immobilisées dans l’UE. Le pays craint donc les répercussions judiciaires, financières et autres de cette proposition avancée par la Commission.

Vendredi, la Belgique a reçu le soutien de l’Italie, de la Bulgarie et de Malte pour plaider en faveur de solutions « moins risquées » que l’utilisation des actifs russes.