Belgique

HandyPark : la solution aux PV des scan-cars ?

Une nouvelle plateforme nommée Handipark a été mise en place pour lier la plaque d’immatriculation au numéro de carte handicapée, permettant ainsi aux scan-cars d’identifier les véhicules autorisés. Actuellement, près de 21 000 personnes en région bruxelloise bénéficient d’un macaron leur permettant de stationner gratuitement sur les emplacements réservés.


Pour y remédier, une nouvelle plateforme nommée Handipark a été créée. Le principe est clair : relier la plaque d’immatriculation au numéro de carte de stationnement pour personne handicapée, afin que les véhicules autorisés puissent être identifiés par les scan-cars et ainsi éviter les amendes injustifiées. Dans la région bruxelloise, près de 21 000 personnes disposent actuellement de ce macaron, leur permettant de se garer gratuitement sur les emplacements réservés.

Cependant, cette solution, présentée comme une avancée significative, ne fait pas l’unanimité. Nino Peeters, président de l’association *Passe le message à ton voisin*, qui défend une meilleure accessibilité des espaces publics, considère que Handipark est une fausse bonne idée.

« C’est un peu du *handywashing*. C’est une plateforme optionnelle pour les communes : elles peuvent choisir d’y adhérer ou non, mais cela engendre un coût. Toutes les communes bruxelloises sont listées dans l’application, environ une vingtaine en Flandre, mais aucune en Wallonie. »

En conséquence, l’application demeure incomplète et laisse sur le bord de la route une partie des automobilistes handicapés. Bien que Handipark ait pour but d’harmoniser les pratiques sur l’ensemble du territoire, son efficacité reposera sur la volonté politique des communes à s’y inscrire et à reconnaître pleinement le droit à la mobilité pour tous.