Guerre en Ukraine : l’UE et Washington durcissent leurs sanctions contre Moscou

L’Union européenne a trouvé un accord pour renforcer ses sanctions sur les hydrocarbures russes dans le cadre d’un 19e « paquet » de mesures. Le président ukrainien est attendu jeudi au sommet des dirigeants de l’Union européenne à Bruxelles.

L’Union européenne a conclu un accord visant à renforcer ses sanctions sur les hydrocarbures russes dans le cadre d’un 19e « paquet » de mesures destiné à priver le Kremlin de ressources pour sa guerre contre l’Ukraine, a annoncé la présidence danoise de l’UE.

Cet ensemble de mesures comprend un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, ainsi que des actions supplémentaires contre la flotte de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales, selon la présidence danoise.

« L’adoption formelle par écrit est prévue demain (jeudi). Le travail sur un 20e paquet a déjà commencé », a déclaré avec satisfaction la présidence ukrainienne, par l’intermédiaire d’un conseiller de Volodymyr Zelensky, Vladyslav Vlassiouk, sur X.

Washington a immédiatement annoncé qu’il renforcerait également ses sanctions contre Moscou.

« Nous allons annoncer, soit en fin de journée après la clôture (de Wall Street, ndlr) soit demain matin tôt, un renforcement majeur des sanctions à l’encontre de la Russie », a indiqué le ministre américain des Finances, Scott Bessent, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

« Le président Poutine n’a été ni franc, ni honnête à la table des négociations, comme nous l’aurions espéré », a ajouté le ministre lors d’une interview à Fox Business pour justifier l’imposition de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, précisant que le président américain était « déçu de l’état actuel des pourparlers » sur la guerre en Ukraine.

Le président ukrainien doit se rendre jeudi au sommet des dirigeants de l’Union européenne à Bruxelles, où les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier durable à l’Ukraine, puis à Londres pour une réunion de la « coalition des volontaires » prévue vendredi.