Guerre au Proche-Orient : l’ONU promet de nourrir Gaza « pendant trois mois »

Le président américain Donald Trump a déclaré que « Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase » de son plan de paix pour Gaza lors de pourparlers à Charm el-Cheikh, en Égypte. Selon une source au sein du Hamas, « les otages israéliens vivants, estimés à 20 sur les 47 détenus à Gaza, seront libérés en une seule fois contre près de 2000 détenus palestiniens ».

Le président américain Donald Trump a annoncé qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase de son plan de paix pour Gaza, lors de pourparlers indirects à Charm el-Cheikh, en Égypte. Sur son réseau Truth Social, il a précisé que « Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue, les premières étapes en vue d’une paix solide, durable et éternelle ».

Selon une source proche du Hamas interrogée par l’AFP, les otages israéliens vivants, évalués à 20 sur les 47 détenus à Gaza, seront libérés en une seule fois en échange de près de 2000 détenus palestiniens. De plus, « de premières cartes ont été présentées par la partie israélienne concernant le retrait de ses troupes ».

Une source palestinienne proche du dossier a précisé à l’AFP que l’accord sera signé jeudi en Égypte, à l’issue de quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les parties en conflit à Charm el-Cheikh, impliquant plusieurs acteurs internationaux, dont les États-Unis.

Évoquant « un grand jour pour Israël », le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prévu de réunir son cabinet à 17 heures pour « ratifier l’accord et rapatrier tous nos précieux otages ». Cependant, ses ministres de l’extrême droite ont jusqu’à présent refusé de cesser l’offensive à Gaza tant que le Hamas n’est pas détruit.

Suite à l’annonce de cet accord, une vague de joie a émergé à Al-Mawasi, une zone du centre de la bande de Gaza où se trouvent des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par les frappes israéliennes, a rapporté un journaliste de l’AFP présent sur place. Cependant, ce matin, la Défense civile a signalé des frappes après l’annonce de l’accord.

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