Belgique

Grève nationale: toujours de nombreux désaccords, mais les syndicats signalent une avancée dans les discussions

Les représentants des différents mouvements syndicaux ont rencontré mardi le ministre fédéral de l’Emploi et de l’Économie, David Clarinval, pour l’interpeller sur les mesures « antisociales » de la coalition Arizona. De potentielles avancées en matière d’allocation de garantie de revenus ont été évoquées.

Unions workers gather in front of Bievre's town hall, the city of Economy Minister Clarinval, for a protest action, part of a national strike of socialist trade union FGTB/ABVV and Christian union CSC/ACV, Tuesday 29 April 2025. The strike is part of a national day of action to protest against the austerity and pension reforms of the federal government. BELGA PHOTO NICOLAS POES
Les représentants des différents mouvements syndicaux ont rencontré mardi le ministre fédéral de l’Emploi et de l’Économie, David Clarinval, pour l’interpeller sur les mesures « antisociales » de la coalition Arizona. De potentielles avancées en matière d’allocation de garantie de revenus ont été évoquées.

Des militants issus des différents mouvements syndicaux s’étaient donné rendez-vous mardi matin devant la maison communale de Bièvre, où leurs représentants ont rencontré le ministre David Clarinval en début de matinée, dans son fief. Une réunion que le ministre de l’Emploi et de l’Économie a qualifiée de « respectueuse » et « constructive ».

« Je pense que nous avons pu aborder certaines questions de manière plus approfondie pour ouvrir d’éventuelles discussions sur certains points de détail », a déclaré David Clarinval. « Nous avons écrit aux partenaires sociaux pour qu’ils nous remettent leur avis sur le texte en première lecture. Il y a certains points sur lesquels nous allons pouvoir discuter en vue de la deuxième lecture au sein du gouvernement. Évidemment, nous ne partageons pas toujours le même avis, mais il y a des choses sur lesquelles on pourra se rencontrer je pense. »

S’ils déplorent toujours les nombreux désaccords qui les opposent au vice-premier ministre, les syndicats évoquent toutefois des avancées potentielles, en matière d’allocations de garantie de revenus (AGR) notamment. « Ces compléments chômage sont surtout une réalité pour les travailleurs et travailleuses qui travaillent à temps partiel pour un tout petit salaire. Dans le texte actuel, cette AGR est limitée à deux ans maximum. Apparemment, le ministre n’est pas hostile à la possibilité d’avoir une nouvelle discussion sur le sujet », souligne Isabelle Meerhaeghe, secrétaire fédérale CSC Namur-Dinant.

« Cela signifie que la mobilisation fonctionne. Mais il reste énormément de chemin », poursuit Sébastien Carboni, secrétaire régional FGTB Namur.