Belgique

Georges-Louis Bouchez envisage un gouvernement bruxellois sans le PS, doutes des autres partis.

Le leader du PS bruxellois, Ahmed Laaouej, affirme que les négociations menées par Georges-Louis Bouchez sont en état de mort clinique, et il déclare que le PS reste disponible pour prendre ses responsabilités. Selon Ans Persoons, il est urgent d’insuffler une nouvelle dynamique, car 10 semaines se sont écoulées depuis la promesse d’un budget en 10 jours, entraînant une menace de crise financière.


Le leader du PS, Ahmed Laaouej, choisit le silence face aux tentatives de contact, a affirmé Georges-Louis Bouchez. « Après avoir évoqué cette situation avec les autres partis impliqués dans les négociations, nous devons constater l’auto-exclusion du PS de ces discussions. Il est impossible de continuer à travailler avec un partenaire qui refuse tout dialogue et toute participation aux réunions », a déclaré Georges-Louis Bouchez.

« En conséquence, ma responsabilité est de proposer une alternative crédible pour la Région bruxelloise et les Bruxellois. Il est donc nécessaire d’ouvrir des discussions aux autres forces démocratiques, qui se soucient encore de l’intérêt de la région, afin de constituer une union bruxelloise essentielle pour sauver la Région capitale », a-t-il ajouté.

Les négociations menées par M. Bouchez sont dans un état critique, selon les membres d’Ensemble pour Bruxelles, Elke Van den Brandt et Ans Persoons. Ahmed Laaouej du PS a déclaré à l’Agence Belga : « Le PS sera toujours disponible pour prendre ses responsabilités, comme il l’a toujours fait. » Les deux figures flamandes de Bruxelles constatent que les discussions actuelles, menées par Georges-Louis Bouchez après le retrait de David Leisterh, n’ont pas permis de former de majorités tant francophone que flamande, ni d’adopter un budget. Face aux urgences à Bruxelles, l’écologiste citée par Bruzz estime qu’il est temps d’initier une nouvelle dynamique et de donner au gouvernement en affaires courantes la possibilité de prendre des initiatives.

Une solution pourrait être l’élaboration d’un budget d’urgence. « Il est temps d’être honnête et de briser l’illusion que le MR va soudainement proposer une solution miracle. On nous avait promis un budget en 10 jours, mais 10 semaines ont passé et nous avons perdu énormément de temps précieux. La menace d’une crise financière pèse sur nous et nous ne voulons plus être tenus dans l’expectative. Un autre parti doit désormais prendre les choses en main : nous appelons le PS et Groen à le faire, en tant que plus grands partis au sein du gouvernement démissionnaire. Soit en remettant le gouvernement démissionnaire au travail pour un exercice budgétaire sérieux, soit en cherchant une nouvelle table de négociation capable de former un gouvernement complet », a souligné Ans Persoons dans un communiqué à l’Agence Belga.