Fusillade près de Johannesburg : dix morts et dix blessés.
Le mobile de la tuerie près d’un bar informel à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de la capitale économique de l’Afrique du Sud, n’était pas immédiatement connu. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d’habitants, selon les données de la police sud-africaine.
Le mobile de cette tuerie, survenue en pleine rue près d’un bar informel à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de la capitale économique de l’Afrique du Sud, n’était pas immédiatement clair. « Certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés », a seulement indiqué la police dans un communiqué.
Brenda Muridili, porte-parole de la police de la province de Gauteng, qui inclut Johannesburg et Pretoria, a déclaré à l’AFP que les autorités ne disposaient pas encore « d’informations détaillées » sur l’identité des victimes. Le 6 décembre, des hommes armés avaient attaqué un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes, dont un enfant de trois ans, dans un lieu décrit par la police comme un autre bar informel.
L’Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, lutte contre une criminalité et une corruption endémiques, exacerbées par des réseaux organisés. Les fusillades sont fréquentes, souvent liées à la violence des gangs et à l’alcool. Bien que de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d’armes illégales en circulation est considérablement plus élevé. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d’habitants, selon les données de la police sud-africaine.

