Formation fédérale: Zuhal Demir (N-VA) met un coup de pression sur les négociateurs avant la « tempête qui arrive » et épingle Georges-Louis Bouchez
Les cinq partis qui négocient la formation d’un nouveau gouvernement fédéral doivent « prendre leurs responsabilités et des mesures, car la tempête arrive », a déclaré dimanche la ministre flamande Zuhal Demir (N-VA) au journal « Het Nieuws » de la chaîne vtm. Par tempête, M. Demir entend notamment les faillites imminentes et les licenciements collectifs.
- Publié le 17-11-2024 à 15h43
- Mis à jour le 17-11-2024 à 15h45
Avec la volonté de Vooruit de revenir à la table des négociations, le train Arizona semble reprendre sa marche en avant. L’interview de Georges-Louis Bouchez dans Het Laatste Nieuws, dans laquelle le président du MR a clairement laissé ouverte l’option d’échanger Vooruit contre l’Open VLD, a immédiatement refroidi l’enthousiasme. Mais au moins, les partis de l’Arizona sont de retour à la table des négociations depuis lundi après-midi.
Un gouvernement capable de faire face aux défis économiques
Comme le négociateur de la N-VA Jan Jambon dans The Seventh Day, Zuhal Demir a appelé les cinq partis de la coalition Arizona (MR, Les Engagés, N-VA, CD&V et Vooruit) à « prendre leurs responsabilités ». Selon elle, il faut un gouvernement capable de faire face aux défis économiques – Mme Demir parle elle-même de « tempête » – qui nous attendent.
Une majorité plus stable avec le Vooruit est préférable à une majorité étroite avec l’Open VLD, selon Mme Demir, notamment parce que l’Arizona dispose d’une majorité du côté flamand. « M. Bouchez le sait aussi. Les électeurs ont battu les cartes le 9 juin. Des vainqueurs clairs ont émergé. C’est une question de respect de la démocratie ».
Si le gouvernement est formé et que le président de la N-VA, Bart De Wever, devient premier ministre, la N-VA devra chercher un nouveau président. Selon M. Demir, c’est le conseil du parti qui choisira qui sera le nouveau président. « Je n’ai pas cette ambition. J’ai les mains pleines avec l’éducation et le travail. Ce sont des pouvoirs importants. […] Je pense que beaucoup d’enseignants et de directeurs d’école comptent sur moi, donc je resterai en poste.