Formation Bruxelloise: seule notre proposition garantit rapidement un gouvernement stable, assurent les deux informateurs
A l’entame de la réunion des sept partis qu’ils ont conviés, les informateurs bruxellois Christophe De Beukelaer (Les Engagés) et Elke Van den Brandt (Groen) ont répété lundi après-midi que la proposition qu’ils ont formulée vendredi dernier visant à constituer un gouvernement, était la seule à garantir « la mise en place rapidement d’un gouvernement stable ». Ceux qui ne sont pas d’accord devraient indiquer quelles sont les alternatives possibles, ont-ils ajouté.
- Publié le 17-03-2025 à 16h25
Ce n’est pas gagné d’avance. Le négociateur Open Vld, Frédéric De Gucht s’en est quant à lui tenu à sa demande d’un gouvernement incluant la N-VA, en franchissant la lourde porte d’accès au siège du Parlement bruxellois. Pour lui, la pression est sur les épaules du PS.
Tel n’a pas été le point de vue exprimé par le président des socialistes bruxellois, Ahmed Laaouej qui s’est dit confiant dans le fait qu’il y avait « assez de partis pour penser aux intérêts des Bruxellois et à la nécessité d’avoir un gouvernement stable ».
Le mandataire socialiste a fait sien le propos des informateurs selon lesquels une coalition des sept partis invités lundi (ndlr: MR; Engagés; PS/Groen; Vooruit; Open Vld; CD&V) était la la plus stable possible. A ses yeux, « les ingrédients sont sur la table » pour permettre au formateur libéral David Leisterh de reprendre son travail.
« Je ne vis pas avec une logique des francophones et Néerlandophones les uns contre les autres…. depuis d’autres endroits », a-t-il ajouté.
A son arrivée, Benjamin Dalle (CD&V) a souligné l’urgence d’un gouvernement. « Nous venons voir si un projet commun est possible », a-t-il déclaré.
Yvan Verougstraete (Les Engagés) a estimé que celui qui bloquait le processus devait à présent prendre l’initiative.
La réunion a commencé avec une demi-heure de retard sur l’horaire prévu après l’arrivée du président du MR Georges-Louis Bouchez.