Formation bruxelloise : « Il importe que chacun respecte le résultat des élections », déclare Georges-Louis Bouchez
Les deux informateurs bruxellois, Christophe De Beukelaer (Les Engagés) et Elke Van den Brandt (Groen), ont entamé formellement lundi après-midi leur tour de consultations pour tenter de débloquer la situation politique et le processus de formation du gouvernement bruxellois, a l’arrêt, depuis la démission, vendredi du formateur francophone David Leisterh (MR).
- Publié le 24-02-2025 à 14h49
- Mis à jour le 24-02-2025 à 15h07

Ils se veulent très discrets y compris sur leur agenda pour les tous prochains jours. Mais on appris, à proximité du Parlement bruxellois où leurs consultations sont organisées, que le MR avait ouvert le bal des invités.
En atteste, la sortie du président du MR Georges-Louis Bouchez du siège de l’assemblée régionale peu avant 14h30, « après une bonne heure de réunion », selon celui-ci.
« Les données sont connues. Il importe que chacun respecte le résultat des élections », a dit le président du MR, interrogé par quelques journalistes maintenus à distance du local de la réunion.
Pour le MR, « l’important, sont les réformes qui seront mises en oeuvre », a-t-il ajouté, confirmant que David Leisterh restait le candidat de sa formation pour exercer la ministre-présidence de l’exécutif bruxellois.
Au passage, le président de la formation libérale sortie en tête des élections régionales en juin dernier a jugé qu’il importait de lever un certain nombre de tabous. A ce propos, il n’a pas épargné le PS qui a exprimé de longue date son veto à l’égard de la N-VA, mais « n’a pas voulu prendre la main », à la suite de la démission de David Leisterh, en tant que deuxièle formation francophone à Bruxelles.
Pour M. Bouchez, il importe que le PS dise plutôt ce qu’il veut.
A 14h30, on a vu arriver au Parlement régional une délégation de la N-VA, composée de la ministre bruxelloise du gouvernement flamand, Cieltje Van Achter et des deux députés bruxellois de la formation nationaliste.