Formation bruxelloise: David Leisterh pose un ultimatum aux formations néerlandophones
Le chef de file du MR bruxellois David Leisterh, chargé de coordonner les négociations en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois, a posé lundi un ultimatum aux formations néerlandophones de la Région-capitale. Si elles ne parviennent pas à s’accorder pour constituer une majorité entre elles d’ici deux semaines, le MR, Les Engagés et le PS commenceront à négocier seuls un accord de gouvernement, a-t-il déclaré lundi sur la plate-forme multimedia BX1.
- Publié le 04-11-2024 à 13h13
Pour convaincre un quatrième partenaire néerlandophone d’entrer dans une majorité – une nécessité arithmétique pour avoir au moins 9 des 17 sièges dévolus aux néerlandophones au Parlement bruxellois-, il envisage d’élargir le mandat de commissaire du gouvernement au contrôle budgétaire.
Ces dernières semaines, M. Leisterh s’est réuni à plusieurs reprises avec Elke Van den Brandt (Groen), Ans Persoons (Vooruit) et Sven Gatz (Open VLD) pour tenter de former une majorité du côté néerlandophone, nécessaire au bon fonctionnement du gouvernement bruxellois. Pour le moment, la N-VA et le CD&V, susceptibles d’être ajoutés à l’attelage, n’ont pas été directement associés aux échanges.
David Leisterh reverra les trois premiers cités dans la journée, a-t-il indiqué à BX1.
Pour convaincre un quatrième partenaire néerlandophone, celui qui est pressenti pour devenir le futur ministre-président bruxellois envisage d’élargir au contrôle budgétaire, le mandat du commissaire du gouvernement bruxellois en charge des relations avec l’Europe et les organisations internationales. Cette fonction est actuellement exercée par le socialiste Alain Hutchinson, sur le départ.
Selon David Leisterh, Elke Van den Brandt (Groen) adopte une attitude constructive lors des réunions avec l’Open VLD et Vooruit. La N-VA se montre plus intéressée de s’associer aux trois autres que le CD&V.
En attendant d’y voir plus clair, les trois partenaires francophones de gouvernement pressentis vont entamer les discussions d’un accord de majorité pour la Commission Communautaire française.