Formation bruxelloise: « Ceux qui veulent gouverner doivent se débarrasser de leurs postures »
La formatrice bruxelloise néerlandophone Elke Van den Brandt a accueilli positivement, vendredi, l’annonce par son homologue francophone, d’un nouveau tour de table avec l’ensemble des formations politiques démocratiques du parlement bruxellois pour tenter de sortir la Région-capitale de l’enlisement politique.
- Publié le 07-02-2025 à 14h09
![Formation bruxelloise - Elke Van den Brandt demande au PS de s'affranchir de son ombre](https://www.lalibre.be/resizer/v2/SFT7UZCNV5C75BW2ZSPWL4SCR4.jpg?auth=613b7dbdf5910f2f24af3fd47ae43e910a0eab7962ca2918edb1e126eac8cacc&width=1200&height=800&quality=85&focal=256%2C170)
« C’est une bonne chose que le formateur francophone organise ce cycle de négociations bilatérales. J’ai lu des déclarations plus insensées les unes que les autres ces dernières semaines, et nous n’avons pas avancé du moindre pas », a commenté la mandataire écologiste.
Pour elle, « trop d’eau a déjà coulé dans la Senne pendant que les oukazes volent de-ci de-là…. Ceux qui veulent gouverner doivent être capables de se débarrasser de leurs postures et de venir à la table des négociations avec leur programme », a commenté la cheffe de file de la formation sortie en tête des élections régionale de juin dernier dans le groupe linguistique néerlandophone.
Mme Van den Brandt a concédé qu’avec un Parlement politiquement « aussi fragmenté, personne ne se sentira à l’aise dans une coalition, y compris Groen. Mais nous avons été le seul parti à ne jamais opposer un veto, explicitement ou implicitement », a-t-elle encore dit.
Le formateur bruxellois francophone David Leisterh (MR) a annoncé vendredi qu’il entamerait à partir de lundi une série de consultations avec l’ensemble des formations bruxelloises, dans l’espoir de voir émerger une dynamique positive pour sortir la Région bruxelloise de l’enlisement politique observé depuis les élections.
Il se dit prêt à tirer toutes les conclusions qui s’imposent au terme de ce processus qui devrait durer deux semaines, voire une seule si aucun signal positif n’est perçu, a-t-il fait savoir.
Au jeu du chat et de la souris, les formations politiques bruxelloises se renvoient la balle de celui/celle qui est responsable de la crise persistante, huit mois après les élections régionales.