Forêts périurbaines : équilibre fragile entre biodiversité et loisirs
Dans la forêt Domaniale de la Vecquée à Seraing, la présence humaine est quotidienne, avec des joggeurs, promeneurs, écoles et vététistes. Simon Denil, garde-forestier du cantonnement DNF de Liège, affirme que « l’enjeu, pour prendre soin d’une forêt périurbaine, c’est que chacun puisse trouver sa place sans conflit, tout en assurant les autres fonctions de la forêt, c’est-à-dire la conservation de la nature et la production de bois ».
Dans la forêt domaniale de la Vecquée à Seraing, la présence humaine est constante. Joggeurs, promeneurs, groupes scolaires, vététistes… Ces espaces verts, prisés par les riverains, constituent un lieu de détente, de biodiversité et de production de bois. Un équilibre fragile à préserver.
« La forêt périurbaine accueille énormément de public, un public varié, un public d’habitués », déclare Simon Denil, garde-forestier au cantonnement DNF de Liège. « L’enjeu, pour entretenir une forêt périurbaine, c’est que chacun puisse trouver sa place sans conflit, tout en garantissant les autres fonctions de la forêt, c’est-à-dire la conservation de la nature et la production de bois. »
Pour gérer cette cohabitation, les agents instaurent un zonage précis : « On essaie de déterminer ce que chaque catégorie d’usagers souhaite, c’est-à-dire des balades, des espaces pour les pistes VTT, des coins pour le développement de champignons, des lieux où les enfants peuvent construire des cabanes. Puis, on tente de zoner la forêt, avec des zones d’accueil où le public sera concentré aux entrées, et des zones plus sauvages pour ceux qui souhaitent moins de rencontres. »
Mais la mission ne s’arrête pas là. Les gardes forestiers doivent également faire preuve de pédagogie : « On doit aussi sensibiliser au respect des règles du code forestier, c’est-à-dire rester sur les chemins, tenir son chien en laisse, ne pas faire de feu, et respecter la courtoisie entre les usagers. »
Le travail des agents forestiers croise ainsi plusieurs enjeux. Il suit un plan de gestion durable, qui régule les coupes, les plantations et l’accueil du public.
« Pour prendre soin d’une forêt, il faut la laisser vivre en partie par elle-même, tout en la gérant, en réalisant des coupes forestières, des plantations et de la régénération naturelle, afin qu’elle puisse continuer à croître », conclut Simon Denil.
Ce week-end, de nombreuses activités étaient organisées dans toute la Wallonie.

