Belgique

Fausse alerte à la bombe dans le métro bruxellois ce mercredi : les plaisantins s’exposent à une peine de deux ans de prison

Par mesure de précaution, les lignes concernées ont été supprimées. Après une inspection minutieuse par les forces de l’ordre et les services de déminage, il s’est finalement avéré qu’il s’agissait d’une fausse alerte. L’Ocam, l’organe de coordination de la menace, a maintenu le niveau de la menace globale pour la Belgique à 2 sur une échelle de 4, soit un niveau “moyen”.

L’année passée, 215 signalements similaires ont été enregistrés par l’Ocam, contre 218 en 2021. « Chaque signalement fait l’objet d’une évaluation ponctuelle sur base des informations fournies par nos services partenaires, dont le centre de crise, la police fédérale et les zones locales, le service général du renseignement et de sécurité de l’armée, le SPF Mobilité et transports et le SPF Intérieur », explique un porte-parole de l’Ocam.

Menace d’attaque à la bombe dans le métro bruxellois: « Les forces de l’ordre ont renforcé leurs patrouilles »

Bien souvent, il s’avère que les signalements ne sont pas sérieux. « Lorsqu’il s’agit d’une mauvaise blague, on s’en rend très vite compte. L’année passée, plus de 60 % des signalements étaient jugés faibles. Pour l’alerte à la bombe dans le métro, nous avons estimé qu’elle était peu vraisemblable », précise-t-il.

Du côté de la police fédérale, 215 signalements ont été émis lors du premier trimestre 2022 contre 354 en 2021 et 383 en 2020. C’est lors de la période des attentats de Bruxelles, en 2016, que le plus grand nombre de signalements a été enregistré (632).

Les menaces sont le plus souvent émises par le biais des réseaux sociaux et des applications de messagerie.

Les petits plaisantins s’exposent à des sanctions allant d’une peine de prison de trois mois à deux ans et une amende pouvant aller jusqu’à 1800 euros. Les menaces sont le plus souvent émises par le biais des réseaux sociaux et des applications de messagerie.

Un peu plus d’une menace sur dix provient de l’étranger, certains régimes ciblant de prétendus opposants politiques en Belgique. Une part égale concerne diverses menaces découlant d’une thématique spécifique de la société, comme les sentiments anti-establishment suite à la pandémie de COVID-19. Un peu moins d’un dixième des signalements était en lien avec l’extrémisme de droite. La menace liée à l’extrémisme de gauche est restée limitée.