Donald Trump critique l’ONU, l’immigration et le climat au sommet.
Donald Trump a prononcé un discours niant l’utilité même des Nations Unies devant l’Assemblée générale à New York. Emmanuel Macron a déclaré que « la France reconnaît aujourd’hui l’Etat de Palestine », « pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien » lors de l’ouverture de la réunion des Nations unies.
Le président américain, Donald Trump, a récemment affirmé, lors d’un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, que l’organisation n’était pas utile. Il a nié l’existence du réchauffement climatique, exprimé des idées anti-immigration et relayé des informations fausses, s’en prenant directement à l’ONU et aux nations européennes. Concernant Gaza, il a critiqué les pays reconnaissant l’État palestinien, affirmant que cela serait une « récompense » pour le Hamas.
Emmanuel Macron a quant à lui pris la parole à l’ouverture de l’assemblée annuelle de l’ONU à New York. « La France reconnaît aujourd’hui l’Etat de Palestine », a-t-il déclaré, soulignant que cela visait « la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien », recevant des applaudissements en retour.
Lundi, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Monaco et Andorre ont également formellement reconnu l’État palestinien lors de cette réunion, en l’absence d’Israël et des États-Unis. Il convient de préciser que la reconnaissance de la Belgique est uniquement politique et non légale. « La Belgique ne reconnaîtra juridiquement l’État de Palestine que lorsque tous les otages auront été libérés et que les organisations terroristes telles que le Hamas auront été éliminées de la gouvernance en Palestine », a indiqué le Premier ministre belge Bart De Wever au pupitre de l’ONU.
Israël a dénoncé cette décision, déjà matérialisée par la reconnaissance faite dimanche par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal. Les États-Unis ont également critiqué cette reconnaissance. Donald Trump, principal allié de Benjamin Netanyahu, a exprimé son opinion en affirmant que selon lui, il s’agissait d’une « récompense pour le Hamas ».
Avant Donald Trump, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé pour réaffirmer « l’impératif du droit international », « la centralité du multilatéralisme » et « renforcer la justice et les droits humains ».
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