Des citoyens saisissent la justice pour plus de transparence sur les PFAS.
Les analyses sanguines menées par l’Issep dans la zone alimentée en eau potable par le « feeder du Hainaut » ont confirmé en novembre 2025 une surexposition significative aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) pour les habitants d’Ecaussinnes et des communes desservies. Des demandes d’accès aux données environnementales ont été transmises en septembre 2025 tant à l’Issep qu’au Service public de Wallonie (SPW), mais celles-ci ont été refusées par l’Issep et le SPW a refusé de transmettre les données liées au sol ainsi que les rapports d’analyse de laboratoire pour l’eau.
Selon lui, les résultats des analyses sanguines réalisées par l’Issep dans la région alimentée en eau potable par le « feeder du Hainaut » confirmaient en novembre 2025 une surexposition significative aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) pour les habitants d’Ecaussinnes et des communes environnantes, notamment Braine-l’Alleud, Braine-le-Château, Braine-le-Comte, Ittre, Seneffe, Soignies, Tubize et Waterloo.
« Alors que des risques pour la santé sont soulignés par les experts et que de nombreux habitants dépassent le seuil pour lequel une consultation médicale est recommandée, ces résultats suscitent des inquiétudes concernant l’exposition à ces substances chimiques », a déclaré Arnaud Guérard.
« Disposer d’une information complète et transparente concernant les pollutions PFAS mesurées par les autorités est une demande légitime de la part des habitants. Des demandes d’accès à ces données environnementales ont été soumises, en septembre 2025, tant à l’Issep qu’au Service public de Wallonie (SPW). Cependant, celles-ci ont été rejetées sans explications par l’Issep, tandis que le SPW a refusé de communiquer les données relatives au sol ainsi que les rapports d’analyse de laboratoire pour l’eau. »
À la suite de ces refus, deux recours ont été introduits auprès de la Commission de Recours pour le droit d’Accès à l’Information Environnementale (CRAIE).
