Crise énergétique: des secteurs de l’Enfance et de la Jeunesse réclament des mesures énergétiques urgentes

Ceux-ci craignent, à terme, des pertes d’emplois ou encore de devoir fermer les portes de certains services. « Diminuer nos thermostats de un ou deux degrés ne nous évitera pas l’hécatombe », indiquent notamment la Fédération francophone des écoles de devoirs (FFEDD) et la Fédération des maisons de jeunes (FMJ), deux des seize associations signataires du communiqué. « Dans le contexte actuel, il est impensable de majorer significativement les montants demandés aux familles déjà lourdement impactées par la crise. Il n’est pas imaginable non plus de priver – encore une fois – les enfants et les jeunes des lieux d’accueil et d’activités qui leur sont dédiés où ils peuvent vivre en collectivité et se construire en société. »
C’est pourquoi les associations réclament d’urgence quatre mesures qui leur permettront de continuer à accueillir les jeunes dans de bonnes conditions.
Elles veulent que le tarif social soit appliqué aux entreprises du non-marchand, mais aussi que les indexations des subventions d’emplois et de fonctionnement des structures d’accueil soient augmentées.
Elles demandent également à ce qu’un fonds d’urgence ainsi que des aides financières pour soutenir les structures subventionnées et non subventionnées des secteurs de l’Enfance et de la Jeunesse puissent être débloqués. Enfin, elles réclament des investissements dédiés aux rénovations énergétiques des structures d’accueil et des bâtiments.
« Plusieurs centaines de structures associatives sont menacées. Des milliers d’enfants et de jeunes, de 0 à 30 ans (et leurs familles ainsi que l’École) comptent sur ces soutiens de proximité, d’aide quotidienne et d’émancipation citoyenne. Le dynamisme, la créativité et l’abnégation des travailleurs et travailleuses de l’associatif ont, malheureusement, leurs limites. L’automne et l’hiver sont à nos portes. L’urgence, c’est maintenant », déplorent les différentes associations.