Belgique

Crise de l’accueil: fin de l’occupation du futur Centre de crise à Bruxelles, les demandeurs d’asile transférés

Après confirmation que tous les demandeurs d’asile occupant le bâtiment avaient droit à un hébergement temporaire puis permanent jusqu’à la fin de leur procédure d’asile, l’occupation a pris fin. « Nous fermons ce chapitre. Une solution a été trouvée pour ce groupe, mais pas pour les 2.500 autres personnes qui vient dans les rues de Bruxelles », a déclaré Ike, du collectif de soutien.

À Saint-Josse, le squat des demandeurs d’asile est un geste politique : “Le droit à la propriété est bafoué, mais le droit à l’accueil l’est aussi”

Vers 14h00, un premier groupe de 39 demandeurs d’asile a été transféré dans un centre d’hébergement temporaire de la Croix-Rouge, situé rue Belliard à Bruxelles. Un deuxième groupe de 31 personnes a été pris en charge environ une heure plus tard et conduit vers un site d’accueil près de Montgomery.

« Tout s’est déroulé dans la sérénité et le calme. C’est une bonne chose qu’une solution ait été trouvée, mais il est regrettable qu’il ait fallu faire appel à un juge de paix », a réagi Thomas Willekens, chargé de mission à Vluchtelingenwerk Vlaanderen. « Le droit à l’hébergement n’a pas été respecté, ce qui reste le nœud du problème. Tant que celui-ci ne sera pas résolu, ces occupations se répéteront. »

L’arriéré des dossiers d’asile n’a jamais été aussi élevé

De son côté, l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile, Fedasil, a affirmé qu’elle appliquerait la décision du juge de paix. « Chaque personne se verra attribuer un abri dans la mesure où celle-ci y a encore droit à ce moment-là. »