Création d’une plateforme de signalement anonyme pour les surveillants de prison.
La commissaire nationale aux drogues, Ine Van Wymersch, a annoncé la création d’une plateforme de signalement anonyme destinée à protéger le personnel pénitentiaire des menaces et chantages. Cette initiative vise à renforcer la résilience des agents en leur offrant un moyen sûr de signaler les problèmes auxquels ils font face, en réponse à des préoccupations croissantes, notamment au sein du cadre d’une enquête sur la corruption à la prison de Haren.
La commissaire nationale aux drogues, Ine Van Wymersch, a exprimé son intention de renforcer la protection des agents pénitentiaires face aux menaces et chantages en introduisant une plateforme de signalement pour le personnel des prisons. Ce système, qui permettra aux gardiens de faire part anonymement des difficultés qu’ils rencontrent, a été annoncé mercredi lors de son intervention dans l’émission Terzake de la VRT.
La protection des agents de l’administration pénitentiaire est une préoccupation majeure pour Van Wymersch. « Les employés, tout comme les agents de police, savent qu’ils sont confrontés à des situations difficiles. Ils font parfois face à la peur des menaces et des représailles », a-t-elle déclaré.
Le dispositif de signalement que la commissaire propose devrait s’inspirer du système « Portwatch », déjà en vigueur pour le personnel des douanes. « Nous tirons des leçons des meilleures pratiques appliquées dans les ports. Il est essentiel de garantir l’anonymat des signalements », a-t-elle insisté.
Cette annonce intervient alors que se déroule une enquête sur des affaires de corruption au sein de la prison de Haren. Plusieurs perquisitions ont été menées et douze personnes ont été arrêtées mardi, dont des gardiens accusés de trafic de drogue en prison, ainsi que d’autres membres du personnel et des détenus qui continuent leurs activités illicites depuis leur cellule.
