COP30 à Belém : Greenpeace et Amnesty critiquent l’accord de 2023.
Les deux ONG critiquent le manque d’engagement pour mettre fin à la déforestation et aider financièrement les pays à faibles revenus. Greenpeace note l’absence d’un plan de protection des forêts d’ici 2030 et d’un plan d’action mondial à l’horizon 2035 pour limiter le réchauffement climatique.
Les deux ONG critiquent également le manque d’engagements pour mettre fin à la déforestation et pour apporter un soutien financier aux pays à faibles revenus dans leur transition climatique. Bien que Greenpeace ait espéré un « résultat historique » ces derniers jours, l’organisation déclare que « ces espoirs ont été anéantis lors de l’annonce du texte final, considérablement réduit par un multilatéralisme affaibli et des négociateurs loin des exigences exprimées par les citoyens« .
L’ONG de protection de l’environnement déplore qu’il n’y ait « aucune trace d’un plan de protection des forêts d’ici 2030, ni d’un plan d’action mondial à l’horizon 2035 capable de combler le fossé d’ambitions nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique en deçà de 1,5°C. Il manque également un plan de sortie des énergies fossiles« .
Du côté d’Amnesty International, il est estimé que les dirigeants ont « échoué à donner la priorité aux populations plutôt qu’aux profits. Le manque d’unité, de responsabilité et de transparence a freiné la mise en œuvre d’actions climatiques urgentes et concrètes« .
Cependant, Greenpeace se réjouit que la « Belgique s’est montrée plus ambitieuse que prévu« , tout en soulignant que « cet engagement se heurte à un cruel manque d’actes concrets chez nous, sachant que 72% de notre consommation énergétique repose encore sur le pétrole et le gaz« , selon Nadia Cornejo. Amnesty conclut en disant que « tous les yeux se tournent désormais vers la COP31« .

