Changements en première secondaire en éducation numérique et culturelle dès la rentrée scolaire prochaine.
La ministre Glatigny a annoncé que le programme en première secondaire sera modifié dès la rentrée prochaine, fin août 2026, avec l’intégration dans le Tronc Commun du Pacte d’Excellence. La grille-horaire inclura deux heures d’éducation au numérique, une heure supplémentaire de mathématiques et une heure d’éducation culturelle et artistique, tandis que quatre périodes d’une heure dans les cours en option, comme le latin, seront supprimées.
La ministre Glatigny a présenté une première ébauche du programme de première secondaire qui entrera en vigueur à la rentrée de fin août 2026.
À ce moment-là, la première secondaire intégrera le Tronc Commun, tel qu’il a été conçu par le Pacte d’Excellence. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles prévoit des adaptations par rapport aux prévisions initiales.
Ainsi, la grille horaire subira des modifications : deux heures d’éducation au numérique seront ajoutées, en plus d’une heure supplémentaire de mathématiques et d’une heure d’éducation culturelle et artistique. Pour équilibrer ces ajouts, quatre périodes d’une heure seront supprimées en première secondaire, concernant les cours en option, comme le latin.
Pacte d’Excellence
Ces ajustements sont en cohérence avec les prévisions du Pacte d’Excellence. Marc Romainville, professeur en sciences de l’éducation et l’un des architectes de ce Pacte, a précisé : « Dans ce qui va changer, à la rentrée 2026, il y a des choses qui avaient été programmées par la réforme du Tronc Commun, depuis de très nombreuses années, en particulier l’heure supplémentaire d’éducation culturelle et artistique. La ‘disparition’ du latin en première secondaire était aussi actée, mais ce qui était prévu c’était d’en faire un cours obligatoire en deuxième et en troisième. On avait donc un bloc assez conséquent d’initiation au latin en deuxième et troisième. »
Le cours de latin demeurera obligatoire en deuxième, mais probablement plus en troisième.
Cette nouvelle phase de la réforme en est encore au stade de l’avant-projet de décret. Il reste peu de temps pour faire adopter tous les textes législatifs avant d’organiser la prochaine rentrée. Le gouvernement assure qu’aucun emploi ne sera perdu à la suite de ces suppressions d’options.

