Belgique

Bart De Wever se moque de Politico : « Je dois retourner à ma datcha à Saint-Pétersbourg, où mon voisin est Depardieu et où Assad habite en face »

Le 4 décembre, le magazine Politico a publié un article intitulé « Comment la Belgique est devenue l’atout le plus précieux de la Russie » dans le contexte du débat sur l’utilisation ou non des avoirs russes pour aider l’Ukraine. Lors d’une conférence de presse nocturne, Bart De Wever a déclaré : « Ah, Politico ! Vous avez publié d’excellents articles, avec des titres vraiment percutants. Vous prétendiez que j’étais devenu l’atout le plus précieux de la Russie. »


Ce n’est un secret pour personne, les relations entre les médias et les personnalités politiques sont souvent délicates. Le 4 décembre, le magazine Politico a publié un article intitulé « Comment la Belgique est devenue l’atout le plus précieux de la Russie », en lien avec le débat sur l’utilisation des avoirs russes pour soutenir l’Ukraine. Ce titre a manifestement déplu au Premier ministre, Bart De Wever (N-VA).

Il a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse nocturne suite à l’accord sur Euroclear. « Ah, Politico ! Vous avez publié d’excellents articles, avec des titres vraiment percutants. Vous prétendiez que j’étais devenu l’atout le plus précieux de la Russie. J’ai trouvé ça très flatteur. Je m’en souviendrai », a-t-il déclaré à un journaliste du magazine, rapportent nos confrères du Standaard.

Après ce commentaire, le journaliste a pu poser sa question en dernier au Premier ministre. « Comme je l’ai dit, un véritable homme politique maîtrise ses émotions, même s’il s’agit de colère, de vengeance, voire de violence », a justifié le nationaliste.

De Wever a conclu sur une note humoristique, indiquant qu’il devait « maintenant rentrer à ma datcha à Saint-Pétersbourg, où mon voisin est Depardieu et où Assad habite en face. Je crois que je pourrais même y devenir bourgmestre. Voilà peut-être un bon titre pour votre article », a-t-il lancé avec ironie.