Belgique

Bart De Wever réitère ses conditions pour gouverner avec le Vlaams Belang

Le leader de la N-VA fait de ce nettoyage en interne la condition préalable et sine qua non à des discussions en vue de former un gouvernement, dans l’hypothèse où le Belang et N-VA seraient les deux premiers partis de Flandre et obtiennent une majorité à l’issue du prochain scrutin. “Si les électeurs veulent ce Vlaams Belang au pouvoir, ok, mais cela sera sans moi”, affirme-t-il encore.

Multiplication du message

Ce n’est pas la première fois que Bart De Wever pose des conditions à la discussion avec le Belang, refusant ainsi de fermer totalement la porte. Dans une récente interview accordée à la radio francophone Bel RTL, il expliquait déjà qu’il ne voulait pas participer à un gouvernement avec le parti d’extrême-droite tel qu’il existe aujourd’hui. “Tant que vous gardez dans vos rangs des énergumènes, des gens qui disent des choses inacceptables, ça ne va pas. Et je constate que le Belang est toujours le Blok”. Quelques jours plus tôt, le ministre-Président flamand Jan Jambon ne disait pas autre chose. “Nous ne pourrions pas entamer des négociations avec le Vlaams Belang tel qu’il se présente aujourd’hui. Il y a au sein de ce parti des personnes avec lesquelles je refuse d’être identifié”, précisait-il dans nos colonnes la veille du grand congrès du parti.

Selon le dernier sondage De Stemming publié le 13 mai, près de 6 électeurs de la N-VA sur dix pensent qu’il est possible de gouverner efficacement avec le parti d’extrême-droite.