Bart de Wever au MR à Walibi : Georges-Louis Bouchez « lance un message à la gauche »
Quelques milliers d’adhérents et leurs familles sont rassemblés ce dimanche à Walibi pour une journée de divertissement et de déclarations politiques. Bart de Wever a remercié les libéraux de leur soutien en affirmant : « Le soutien du MR a été crucial ».
Quelques milliers d’adhérents et leurs familles se sont réunis ce dimanche à Walibi pour une journée de divertissement et de discours politiques. Outre les performances d’humoristes et les traditionnels discours des représentants libéraux ou de leur président, un invité surprise a été annoncé : le Premier ministre.
Bart de Wever a été accueilli presque comme une rock star, suscitant des applaudissements à chaque phrase, tout en arborant le sourire de Georges-Louis Bouchez. Après avoir présenté le bilan de la première année de mandat du gouvernement Arizona, mettant en avant les mesures concernant le chômage, les pensions et l’immigration, Bart de Wever a remercié les libéraux pour leur soutien : « Le soutien du MR a été crucial ».
La présence d’un Premier ministre dans le congrès d’un parti francophone, même s’il est membre de la coalition gouvernementale, est plutôt rare et revêt une certaine importance, d’autant plus que le nouveau président des libéraux flamands, Frédéric de Gucht, est également présent à ce grand rassemblement du MR.
Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a évoqué dimanche l’assassinat de l’influenceur américain d’extrême droite Charlie Kirk pour critiquer les mouvements de gauche. « No pasaran au Vlaams Belang, no pasaran au PTB », a-t-il déclaré devant de nombreux militants réunis à Walibi pour les « Estivales du MR ».
« Tout oppose le projet libéral à Charlie Kirk mais personne ne doit payer de sa vie ses opinions », a-t-il ajouté. « Je voudrais adresser un message à la gauche car j’ai été stupéfait de voir sur les réseaux sociaux des militants et même des représentants dire que ce monsieur avait eu ce qu’il cherchait. […] S’il n’y a pas de place pour les fascistes, ce que je partage, il n’y en a pas plus pour les communistes, les extrémistes de gauche, toutes ces structures qui, parce qu’elles considèrent détenir la vérité, être la parole du bien, pensent qu’elles peuvent faire usage de la violence, violence que notre formation politique subit, que je subis au quotidien. »

