Après la défaite, DéFi critique l’Arizona et redéfinit ses valeurs.
Le congrès « Osons l’avenir » de DéFI s’est tenu dimanche matin à Woluwe-Saint-Pierre pour adopter une charte de valeurs remise au goût du jour. L’ex-président de DéFI a déclaré que « jamais on n’a vu autant d’attaques sur les contre-pouvoirs… » et a prédit que le gouvernement en place fera « des dégâts sociaux inouïs ».
Celui qui occupe actuellement un poste de député a ouvert le congrès « Osons l’avenir » de DéFI, où les militants se sont rassemblés dimanche matin à Woluwe-Saint-Pierre pour adopter une charte de valeurs mise à jour. « Si nous avions dit oui aux Engagés, nous serions aujourd’hui dans cet horrible gouvernement…, en train d’exclure du système 180.000 demandeurs d’emploi sans mettre l’accent ni sur la formation ni sur la création d’emplois ; nous aurions accepté de régionaliser la pauvreté et de renvoyer l’addition aux Wallons et aux Bruxellois ; nous aurions, comme Les Engagés, fermé les yeux sur les malades sanctionnés au lieu d’être aidés ou sur les familles de demandeurs d’asile qui dorment en rue« , a-t-il déclaré.
« Jamais on n’a vu autant d’attaques sur les contre-pouvoirs… »
Pour l’ancien président de DéFI, personne au sein du gouvernement Arizona, qui « n’est pas humaniste« , ne pourra échapper au bilan de ce dernier. « Chaque jour, ce gouvernement prend des mesures nous éloignant du libéralisme originel qui protège les droits et les minorités. Or, jamais on n’a vu autant d’attaques sur les contre-pouvoirs… » a-t-il ajouté, prédisant que l’équipe au pouvoir au fédéral produira « des dégâts sociaux inouïs, sans résoudre les problèmes économiques, sociaux et climatiques ».
Le ton a ainsi été donné dès le début du congrès : DéFI souhaite devenir le parti du centre, libéral progressiste, de solidarité et émancipateur, et entend demeurer « intraitable sur ses valeurs », a-t-il affirmé.

