« Annulation de la dernière étape de la Vuelta : honte internationale en Espagne »
Le chef du Parti populaire, Alberto Nunez Feijoo, a accusé le gouvernement espagnol d’être responsable de la « honte internationale » liée à l’interruption définitive du Tour cycliste du pays. Le syndicat de police JUPOL a publié un communiqué regrettant l’annulation de l’événement sportif « en raison de la violence » des manifestants qui ont envahi le circuit de la course.
Le chef du Parti populaire (PP, opposition de droite) a accusé dimanche le gouvernement espagnol dirigé par le socialiste Pedro Sanchez d’être responsable de la « honte internationale » subie par l’Espagne en raison de l’interruption définitive du Tour cycliste du pays, consécutive à l’intrusion de manifestants propalestiniens sur le parcours. « Le gouvernement a non seulement permis, mais aussi encouragé l’interruption de La Vuelta, provoquant ainsi une honte internationale relayée dans le monde entier », a déclaré Alberto Nunez Feijoo sur le réseau social X, après la fin chaotique de la course, perturbée presque quotidiennement par des manifestations visant l’équipe Israel-Premier Tech.
### La police s’en mêle
Les critiques émanent également de l’opposition. Le syndicat de police JUPOL a mis en cause les « politiques qui ont appelé à manifester » contre la guerre à Gaza. Selon le quotidien El País, ce syndicat, majoritaire au sein de la police nationale espagnole et opposé au gouvernement ainsi qu’au ministre de l’Intérieur, a publié un communiqué exprimant son regret face à l’annulation de l’événement sportif « en raison de la violence » des manifestants qui ont envahi le circuit de la course. Ibón Domínguez, porte-parole du syndicat, a rappelé que ce dernier avait déjà prévenu vendredi dernier qu’il était « impossible de garantir la sécurité du parcours ».
> Israël ne devrait participer à aucun événement
En réponse à ces critiques, la deuxième vice-présidente du gouvernement, Yolanda Díaz, a exprimé sur le réseau social Bluesky son « soutien aux mobilisations en faveur du peuple palestinien ». « La société espagnole a donné une leçon au monde entier en paralysant La Vuelta », s’est réjouie la ministre, issue de la plateforme d’extrême gauche Sumar, alliée du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez. Elle a ajouté : « La société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit normalisé dans les événements sportifs et culturels. Israël ne peut participer à aucun événement ».

