Anderlecht : des journalistes de BX1 ne sont pas agressés sur la place Lemmens.

Une journaliste et une cadreuse se rendaient dans le quartier pour réaliser une interview sur les difficultés rencontrées par les stewards de Parking.brussels pour contrôler les véhicules stationnés. Lors de l’agression, personne n’a été blessé.

Une journaliste et une cadreuse se rendaient dans un quartier pour réaliser une interview sur les difficultés rencontrées par les stewards de Parking.brussels pour contrôler les véhicules stationnés.

« À notre arrivée sur place, nous avons senti une tension particulière. Plusieurs personnes cagoulées se trouvaient déjà sur la place », témoigne la journaliste sur le site internet de BX1. « Pour éviter tout problème, je suis allée les trouver pour les prévenir que nous allions réaliser une interview, mais qu’ils n’allaient pas être filmés. »

C’est Pierre Vassart, la personne interviewée, qui relate la suite. « On a commencé l’interview et soudainement, nous avons entendu un claquement. J’ai d’abord pensé à un coup de feu, mais en réalité, l’un d’entre eux nous avait lancé une bouteille en verre. Il nous faisait des gestes hostiles », explique le porte-parole de l’agence bruxelloise pour le stationnement. « Nous sommes partis directement. Mais après coup, c’est quand même un choc. On ne s’attend pas à une telle hostilité », se souvient-il, avant de reprendre son rôle de porte-parole : « Nos stewards refusent de venir contrôler dans ce quartier par manque de sécurité, ces faits sont donc une belle illustration du sujet. »

De leur côté, à bord de leur véhicule, la journaliste et la cadreuse ont de nouveau été la cible de jets de bouteilles en verre. Lors de l’agression, personne n’a été blessé.

L’Association des Journalistes Professionnels réagit

Du côté de l’AJP, on dénonce cette agression à l’encontre de journalistes exerçant leur travail : « L’agression ne fait pas partie de leur travail. Les journalistes ne doivent pas être exposés à des risques pour leur sécurité physique. Nous dénonçons également les agressions verbales ou les intimidations », explique Martine Simonis, la secrétaire générale de l’Association des Journalistes Professionnels, réagissant aux événements. « Cela empêche les journalistes d’informer sur des sujets importants pour la population », conclut-elle.

La rédaction de BX1, quant à elle, « condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont ont été victimes ses journalistes, qui ne faisaient qu’exercer leur métier d’informer. BX1 exprime tout son soutien à ses deux journalistes », peut-on lire sur le site internet du média bruxellois.