Belgique

À Bruxelles, pompiers et policiers préparent les feux d’artifice du Nouvel An.

Des feux d’artifice tirés en direction de policiers se produisent fréquemment en Région bruxelloise lors des dernières heures de l’année. Lors du dernier réveillon, il y a eu, à Bruxelles, cinq fois plus de dégradations et deux fois plus de cas de violence.


Des feux d’artifice tirés en direction des policiers sont une scène fréquente à Bruxelles lors des dernières heures de l’année. Face à cette violence qui entoure la fête, la police a peu de solutions, à part tenter de se protéger. « Nos policiers de terrain disposent d’équipements de protection ignifugés et nous avons aussi l’appui de la police fédérale avec les moyens spéciaux, notamment des arroseuses et des véhicules blindés », affirme Linda Camarero-Verde, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles.

Les services de secours sont également des cibles pour les fauteurs de troubles lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. À la caserne de Bruxelles, certains pompiers ont déjà été visés par des feux d’artifice. L’inquiétude est telle que, depuis quelques années, les pompiers sont escortés par la police lorsqu’ils se rendent dans des zones sensibles. « Si jamais nos hommes courent un danger, nous appliquons une procédure. Ils laissent le matériel sur place et se mettent en sécurité dans le véhicule en attendant que la police sécurise la zone », explique Walter Derieuw, porte-parole des pompiers de Bruxelles.

Lors du dernier réveillon, Bruxelles a enregistré cinq fois plus de dégradations et deux fois plus de cas de violence. Au centre de cette situation, la police et les services de secours. Cela a poussé l’organisme safe.brussels, qui coordonne les politiques de sécurité en Région bruxelloise, à lancer récemment une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux.