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À Berlin, nouveaux pourparlers américano-ukrainiens ce lundi avec l’Europe

Dmytro Lytvyn a indiqué que « les parties ont convenu de continuer demain », ajoutant que Volodymyr Zelensky s’exprimerait lundi. Avant la rencontre, M. Zelensky a dit vouloir convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession de tout le Donbass.


Les parties « ont convenu de continuer demain », a déclaré à la presse le conseiller du chef de l’État ukrainien, Dmytro Lytvyn, précisant que Volodymyr Zelensky s’exprimera lundi.

Un photographe de l’AFP a aperçu le dirigeant ukrainien quitter la chancellerie allemande, où se tenait la rencontre, peu avant 21h00 (20h00 GMT). En parallèle de ce deuxième round de discussions entre l’Ukraine et les États-Unis, de nombreux dirigeants européens sont attendus lundi soir à Berlin pour harmoniser leurs positions et influencer le plan américain destiné à mettre fin à la guerre, jugé trop favorable à la Russie.

Comme Kiev, ils s’opposent à céder aux exigences maximalistes du Kremlin. Ils expriment des craintes que le président américain, Donald Trump, abandonne l’Ukraine et que l’Europe soit écartée des discussions sur la sécurité du continent, alors que le Kremlin est perçu comme une menace majeure. Volodymyr Zelensky avait été accueilli dimanche après-midi à la chancellerie par Friedrich Merz, son hôte. Des drapeaux américains, ukrainiens et européens étaient déployés pour l’occasion.

Des photos diffusées par la présidence ukrainienne montraient les deux dirigeants en compagnie des émissaires américains, Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump.

Avant la rencontre, M. Zelensky a exprimé son souhait de convaincre les États-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession de tout le Donbass (est), comme le requiert le Kremlin et ce que propose Washington : « J’aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point ». Kiev et l’Europe ont constamment refusé cette concession, considérée comme une récompense pour l’agresseur. M. Zelensky a également mentionné dimanche, avant les négociations, que Washington n’avait pas encore donné de réponse à la version du plan pour mettre fin au conflit, modifiée cette semaine par Kiev et les Européens.