Belgique

250 réfugiés ont été reconnus coupables de crimes graves sur le sol belge, selon la ministre de l’Asile et de la Migration

Au moins 250 réfugiés reconnus coupables de crimes graves tels que de meurtres, de viols ou d’actes terroristes résident actuellement en Belgique. Leur retour vers leur pays d’origine s’avère plus compliqué qu’anticipé. La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), met actuellement en place une cellule au sein du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides pour y remédier, confirme-t-elle dans De Standaard mardi.

BRUSSELS, BELGIUM - APRIL 30: Anneleen Van Bossuyt (N-VA) Minister of Asylum and Migration, Social Integration and Major Cities is pictured during a plenary session of the Chamber at the Federal Parliament on April 30, 2025 in Brussels, Belgium, 30/04/2025 ( Photo by Bert Van Den Broucke / Photonews
250 réfugiés ont été reconnus coupables de crimes graves sur le sol belge, selon la ministre de l’Asile et de la Migration. ©BVB

Avant qu’un réfugié puisse être renvoyé dans son pays en raison d’un crime grave qu’il a commis, le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) doit révoquer son statut de protection. Ce n’est qu’alors que l’Office des étrangers peut délivrer un ordre de quitter le territoire. Mais dans les faits, cela est rarement le cas : 250 dossiers attendent toujours une décision du commissariat général.

La nouvelle cellule au sein de cet organe est vouée à remédier à cette situation. Elle devrait être opérationnelle avant la fin de l’année et devrait « retirer plus rapidement les statuts de protection des personnes qui commettent des infractions pénales graves », selon Mme Van Bossuyt.

En 2024, la Belgique a accordé le statut de réfugié à 15.620 personnes, selon les chiffres du CGRA.