Terres agricoles : Tebboune veut réformer l’agriculture

À l’occasion de la célébration du 50ᵉ anniversaire de la création de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Tebboune, a souligné, ce mardi à Alger, l’importance cruciale du secteur agricole dans l’économie nationale.

Le président a dévoilé des chiffres impressionnants concernant le secteur agricole, qui a généré une valeur estimée à près de 37 milliards de dollars en 2024, représentant ainsi environ 15 % du produit intérieur brut (PIB).

Comparativement, l’industrie ne contribue qu’à hauteur de 5 % du PIB. « Je tiens à remercier nos agriculteurs pour leurs efforts exceptionnels », a déclaré le Chef de l’État, mettant en avant leur rôle central dans la croissance économique.

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Insistant sur la nécessité de moderniser la gestion du secteur, le Président a affirmé : « L’agriculture ne doit pas être gérée de manière centralisée. Nous devons encourager l’initiative locale et travailler pour exporter nos produits. »

Cette vision repose sur une meilleure autonomie des agriculteurs et un soutien accru pour conquérir les marchés internationaux.

Soutien financier et lutte contre la spéculation

Pour répondre aux besoins des professionnels du secteur, Tebboune a annoncé des directives adressées aux banques afin de faciliter l’octroi de crédits.

Ces financements visent notamment à encourager la construction de chambres froides, permettant ainsi de stocker la production, de stabiliser les prix sur le marché et de contrer la spéculation.

Une solution définitive pour le foncier agricole

Le Président a également abordé le dossier du foncier agricole, un enjeu de longue date.

Il a promis une régularisation définitive de ce dossier d’ici à 2025, en collaboration avec l’UNPA. « La terre doit revenir à ceux qui la travaillent », a-t-il affirmé, réitérant sa volonté de garantir une exploitation équitable et productive des terres agricoles du pays.

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Il a souligné aussi la nécessité « de fournir des données réelles » dans le secteur de l’agriculture, de poursuivre la modernisation de ce secteur vital, en « assurant une production nationale dans les industries de transformation qui honore le pays, et en évitant d’exporter les produits agricoles bruts ».

Tebboune exprima sa fierté pour les réalisations accomplies dans ce secteur vital et affirma que les agriculteurs « peuvent atteindre les objectifs fixés en matière d’autosuffisance et de sécurité alimentaire ».