Ramadan : Viande importée à prix plafonnés, huile et sucre en production massive
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À l’approche du mois sacré de Ramadan, le gouvernement algérien met en place des mesures visant à assurer un approvisionnement suffisant en produits alimentaires de base et à réguler les prix sur le marché.
Parmi les initiatives phares, l’importation de 17 700 tonnes de viandes rouges a été confirmée par Ahmed Mokrani, directeur général de la régulation des activités et de leur organisation au ministère du Commerce intérieur.
Des prix plafonnés pour les viandes importées
Dans une récente déclaration à la chaîne Ennahar, Mokrani a précisé que le prix du bœuf importé sous vide ne dépassera pas 1 200 DZD/kg, tandis que le bœuf frais sera plafonné à 1 350 DZD/kg.
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Quant au mouton importé de Pologne, de Roumanie et d’Espagne, son prix a été fixé à 2 000 DZD/kg. Ces mesures visent à garantir l’accessibilité de ces produits pour les consommateurs et à éviter toute spéculation sur les prix durant cette période de forte demande.
Augmentation de la production d’huile et de sucre
Outre l’importation de viandes rouges, le ministère du Commerce intérieur a également annoncé une augmentation de la production locale d’huile et de sucre afin de répondre aux besoins accrus des ménages durant le Ramadan.
Ainsi, la production d’huile a atteint 3 600 tonnes, tandis que celle du sucre s’élève désormais à 4 500 tonnes par jour. Cette hausse de la production s’inscrit dans une stratégie globale de sécurisation de l’approvisionnement et de stabilisation des prix sur le marché national.
Des avancées majeures dans la gestion des ressources en eau
En parallèle aux efforts visant à garantir la disponibilité des produits alimentaires, le gouvernement poursuit son plan de renforcement des ressources hydriques du pays.
Le ministre des Ressources en eau, Taha Derbal, a révélé que l’exploitation totale des usines de dessalement d’eau de mer permettra de couvrir 42 % des besoins en eau potable de l’Algérie, contre 20 % actuellement.
L’entrée en service de cinq nouvelles stations, notamment à Tigremt (Béjaïa), Cap Djinet (Boumerdès) et Kdiyat Draaouch (El Tarf), portera la capacité totale de dessalement à 1,5 million de mètres cubes par jour.
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Ce projet, mis en œuvre sous les directives de Tebboune, constitue une réponse stratégique aux défis posés par le stress hydrique et le changement climatique.
Il permettra également de rediriger les ressources en eau douce vers l’agriculture et d’autres secteurs industriels.
Un Ramadan sous contrôle
Avec ces initiatives, les autorités algériennes entendent assurer un mois de Ramadan sans tensions sur les produits de première nécessité, tout en consolidant les efforts à long terme pour garantir la sécurité alimentaire et hydrique du pays.