Nationalisation : 80 millions de dollars pour mettre fin à l’importation des fournitures scolaires

L’Algérie vise le 100 % « Made in Algeria » en fournitures scolaires ! À Bordj Bou Arreridj, un projet majeur voit le jour avec l’ambition de tailler dans les importations et d’injecter près de 80 millions de dollars dans l’économie nationale.
L’initiative, pilotée par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI). Ambitionne de stimuler la production locale, tout en offrant aux familles algériennes des fournitures plus accessibles. Une mesure qui aura sans doute un impact positif sur la balance commerciale et le pouvoir d’achat des ménages.
Un pôle industriel dédié à la fabrication des fournitures scolaires voit le jour à Bordj Bou Arreridj
Le projet repose sur la création d’un pôle industriel dédié à la fabrication des fournitures scolaires. À cet effet, une assiette foncière de huit hectares a déjà été réservée aux investisseurs, avec une possibilité d’extension en fonction des besoins futurs. Cette initiative vise à attirer les entrepreneurs nationaux et internationaux, en mettant à leur disposition des infrastructures adaptées.
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L’intérêt pour ce projet est déjà manifeste. Selon Omar Rekache, directeur général de l’AAPI, 80 investisseurs ont exprimé leur volonté de se lancer dans la production locale des fournitures scolaires. Cette dynamique pourrait non seulement couvrir une part importante de la demande nationale, mais aussi ouvrir des perspectives d’exportation vers les marchés voisins.
Un pas vers l’autosuffisance : impacts économiques et sociaux des fournitures scolaires « made in Algeria »
Le développement de cette industrie promet plusieurs retombées positives, notamment :
- Une réduction des importations, permettant d’économiser des devises étrangères et d’alléger le déficit commercial ;
- Une baisse des prix des fournitures scolaires, grâce à une production locale qui évite les coûts liés à l’importation ;
- La création d’emplois dans plusieurs chaînes de valeur, de la fabrication à la distribution ;
Cette stratégie s’inscrit dans une logique plus large d’encouragement à l’industrialisation locale et de diversification de l’économie algérienne.
L’Algérie ambitionne, à travers ce projet, de développer un secteur capable de répondre à la totalité de la demande nationale en fournitures scolaires. Avec un marché évalué à plusieurs centaines de millions de dollars par an. Les opportunités pour les industriels locaux sont considérables.
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En somme, en favorisant la production nationale, les autorités misent sur un modèle économique plus résilient. Moins dépendant des importations et plus à même de s’adapter aux besoins des consommateurs algériens. Si le projet atteint ses objectifs, il pourrait servir de modèle pour d’autres secteurs industriels en quête d’une relance locale.